Sancerre Le Mont Damné 2022
Domaine Didier Dagueneau

“Alerte générale chez les Dagueneau lovers... Quelques rares 2020 sur Silex, et les très beaux 2022 qui derrière le vide créé par 2021, redonnent le sourire. On notera la présence dans notre allocation cette année, des rarissimes Astéroïdes, ou Clos du Calvaire, qui sont des vins d’un autre temps, d’un autre monde !” Chers meilleurs passionnés, évoquer notre allocation 2025 chez Dagueneau, c’est retrouver enfin le bonheur des 2018 de l’époque, car le domaine renoue avec des volumes enfin corrects après 3 années très compliquées et une totalement sacrifiée par 2021, où la cave était littéralement vide. Alors c’est forcément un plaisir de retrouver ces vins qui relèvent de l’orfèvrerie japonaise, ce souci du geste parfait, cette quête d’absolu qui transforme le Sauvignon en une expérience unique, ciselée, presque spirituelle. Dans les 2022, on renoue avec un peu de bonhomie dans les vins, un peu de confort. Plongez vite dans le j’achète, pour découvrir la série !

Pourquoi acheter ces 2022 de Dagueneau ? D’abord, parce qu’il n’y a rien de comparable dans le monde quand il s’agit de sauvignon. Rien. Ni à Sancerre (même si on adore souligner la dynamique de cette appellation chez les Pinard, Denizot, Planchon…) ni en Nouvelle-Zélande, le Frioul ou en Californie. Les vins de Dagueneau sont à part. Ils ne s’interprètent pas, ils s’écoutent. Et 2022 est somptueux. Un millésime généreux mais jamais large, où le toucher est soyeux, l’équilibre magnifique, et la fraîcheur intacte. Le style Dagueneau pur, mais avec cette rondeur tactile qui les rend lumineux dès leur jeunesse, sans trahir la profondeur. Vous retrouverez Silex sur deux millésimes : 2022 et 2020. C’est la colonne vertébrale, la lecture du sauvignon transperçant portée en persistance par le sol. Une tension tellurique, une énergie brute. Le plus grand sauvignon sec du monde ? On le pense depuis longtemps ! Mettez le 2022 au fond de la cave, et les 2020 un peu plus en haut de la pile, mais rappelez-vous que c’est à 10 ans que Silex donne tout ! Pur Sang joue une carte plus large sur 2022, c’est le terrain de jeux des calcaires. Magnifique dans ce millésime, il impressionne par sa sensation poudrée, le talc de craie qui porte le prisme chlorophyllien du sauvignon. La fine patine des demi-muids lui donne un charme irrésistible, même en jeunesse. Pour ceux qui ne peuvent pas attendre, il y a Blanc Etc… le générique du domaine qui, dans le verre, est un 1er crus chez les autres. Là, c’est 4-5 ans de patience, et vous avez tout ! On entre ensuite au rayon des raretés : Buisson Renard qui joue la carte de la sensualité. Des arômes de fenouil, d’herbes sèches, une bouche un poil plus lactée, mais sans lourdeur. Il a un charme fou en 2022. Plus les années passent, plus j’apprécie ce vin de la gamme. Le Mont Damnés est indescriptible.. Il faut boire ce vin à maturité, pour saisir un peu toute sa magie. Cliquez vite pour espérer en avoir une ! Et cette année, nous avons la chance de vous proposer des flacons d’exception, des cuvées pour collectionneurs : Astéroïde, rarissime, vigne franches de pied. Un vin d’un autre temps, ou peut-être d’un autre monde où le tactil est épuré, le sol encore plus brut, plus net en sensation. Prix stratosphérique, mais un vin à goûter une fois dans sa vie ! Une bouteille de Sang du Calvaire également, parlera à celles et ceux qui ont connu Didier… Un vin qui ne se décrit pas, mais qui se vit ! Un dernier mot sur l'œuvre de Benjamin à Jurançon pour finir, qui prolonge avec panache, la proposition de Saint Andelain. Un Jurançon sec racé et intense sur 2020, qui joue la carte du pomelos, des herbes sèches, du cédrat. La version demi-sec est succulente, presque Germanique dans sa gestion du sucre, et du contraste acidulé. Il faudra l’ouvrir sur une préparation de homard, avec un peu de fruits de la passion. Le moelleux est un des plus beaux liquoreux de l’hexagone, un vin qui fait passer du 0 à 100, en vitesse lumière, avec une douceur divine, qu’une acidité tranchante et vivifiante tranche avec panache. On finit sur le zest, l’orange confite, les fruits tropicaux. Une folie déjà en dégustation, mais qui sera encore plus belle dans quelques années !