Au fondement de l’AOC ou Appellation d’Origine Contrôlée, il y a la notion de terroir. Le terroir correspond à une zone géographique particulière. L’AOC met en avant une originalité et une typicité particulière, résultat de l’interaction entre le biologique et l’humain. Au niveau européen, on ne parle pas d’AOC, mais d’AOP. Ce sigle d’AOP a été crée en 1992. Depuis 2012, seuls les vins français peuvent porter ce label d’AOC, dans un souci de compréhension pour les consommateurs.
Revenons cependant aux fondements. A l’origine, le terme d’Appellation d’Origine Contrôlée permettait de lutter contre la fraude, cela dès 1905 ! Cependant, c’est en 1935 qu’on retrouve le premier décret-loi dédié à l’appellation d’origine contrôlée, avec la création d’un organisme de contrôle. En 1947, cet organisme devient le fameux INAO (institut national de l’origine et de la qualité).
En France, on compte aujourd’hui plus de 350 AOC, dont près d’une centaine en Bourgogne !
Pour la faire simple, qu’est-ce que l’AOC ? L’Appellation d’Origine Contrôlée correspond à la défense d’un terroir, d’un patrimoine commun. Elle obéit à certaines règles de production, comme par exemple la limitation des rendements ou des cépages utilisés dans la production d’un vin. Objet de protection et de qualité, elle a notamment permis d’asseoir le prestige des vins français dans le monde.
Aujourd’hui, cependant, l’AOC fait débat, d’aucuns trouvant le cahier des charges trop sévère. Ainsi, certains vignerons souhaitent s’en éloigner et exprimer leur créativité en se rassemblant sous le signe « Vin de France. » On peut notamment citer le cas de François Chidaine et Jacky Blot du Domaine de la Taille aux loups. Deux vignerons talentueux que les membres du club Chais d’oeuvre connaissent bien, que ce soit grâce à nos soirées membres ou à travers le coffret de février ! Retour sur la définition des vins de France.