"11 ans déjà, 11 millésimes sans mettre toutes les bouteilles dans le mille… Et une transition entre le père et le fils qui se fait avec panache !" Chers membres, vous êtes nombreux à nous suivre depuis 2012, et certains d’entre vous étaient là, au départ, avant même que l’idée de créer Chais d’œuvre germe dans mon esprit... Vous étiez là pour une commande groupée de Loire, autour des vins de Jacky Blot et Philippe Foreau, mes icônes de Vouvray et Montlouis chez qui je n’ai manqué aucun millésime depuis mes premiers pas de sommelier ! Merci de nous avoir accompagnés dans cette aventure de Chais d’Oeuvre, et d’avoir été si fidèles au cours de ces 11 années de partage ! Ce soir, c’est le retour du « Triple Zéro » de Jacky et Jean-Philippe, ainsi que leur cœur de coteau à Bourgueil : « Mi-Pente ». Deux pièces maîtresses des indispensables Chais d’œuvre et deux rapports prix-plaisirs de folie ! En passant au domaine vendredi dernier, accompagné de Thomas C. (membre archi passionné, capable de sécher une journée de travail pour m’accompagner dans le vignoble), nous avons été accueillis par Jean-Philippe, le fils de Jacky Blot qui, depuis pas mal d’années désormais, mène en duo avec Jacky cette fabuleuse propriété. Comme à chaque visite, l’accueil a été royal, exceptionnel même, car bercé au départ de plusieurs millésimes de Triple Zéro. 2020, 2019, 2012... avec à chaque gorgée la même conclusion : « Onze ans déjà, onze millésimes sans mettre toutes les bouteilles dans le mille… Et une transition entre le père et le fils qui se fait avec panache ! » Chers membres, vous êtes nombreux à nous suivre depuis 2012, et certains d’entre vous étaient là, au départ, avant même que l’idée de créer Chais d’œuvre germe dans mon esprit... Vous étiez là pour une commande groupée de Loire, autour des vins de Jacky Blot et Philippe Foreau, mes icônes de Vouvray et Montlouis, chez qui je n’ai manqué aucun millésime depuis mes premiers pas de sommelier ! Merci de nous avoir accompagnés dans cette aventure de Chais d’Œuvre, et d’avoir été si fidèles au cours de ces onze années de partage ! Ce soir, c’est le retour du « Triple Zéro » de Jacky, une pièce maîtresse des indispensables Chais d’œuvre et un rapport prix-plaisir de folie ! En passant au domaine l’année dernière, nous avions été accueillis par Jean-Philippe, le fils de Jacky Blot, qui, depuis pas mal d’années désormais, mène en duo avec Jacky cette fabuleuse propriété. Comme à chaque visite, l’accueil a été royal, exceptionnel même, car bercé au départ de plusieurs millésimes de Triple Zéro. 2020, 2019, 2012... avec à chaque gorgée la même conclusion : « Diable, que c’est bon, sincère et addictif... » Pour ceux qui découvrent, cet effervescent fabuleux est sorti de la tête de Jacky selon un principe simple : zéro chaptalisation, zéro liqueur d’addition, zéro dosage, une pure merveille née de vieux chenins récoltés pour cette cuvée, qui fermentent d’abord en fût avec les levures indigènes, puis en bouteille. Comme les raisins sont bien mûrs, on ne dose pas, pour obtenir au final un effervescent distingué, naturel et d’une gourmandise absolue qui tire sur le coing, le miel et les notes addictives de poire que l’on adore dans les grands Montlouis de Jacky Blot. C’est sans conteste le plus original et le plus savoureux des effervescents hors champagne du marché !

Véritable mythe pour tous les amateurs de bulles fines à prix doux, le Triple Zéro est chaque année victime de son succès... En rupture totale six mois par an, Jacky et Jean-Philippe ont fait un gros effort en nous offrant la possibilité d’en avoir un peu plus que la moyenne... Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner : prenez tout ce que vous pouvez, le millésime 2020 est très réussi pour ce tirage et les prix ne bougent pas trop. C’est suffisamment rare en ce moment pour être souligné.

« Le plus grand millésime d’Escalada do Sil depuis les extraordinaires 2018… Une tuerie absolue ! » Chers membres, voici le tout dernier millésime de l’exquise cuvée d’Alberto Orte , best seller du club en 2021 et 2022 ( deuxième place derrière les vins d’Arthur Mayard sur 2023), une réussite franchement magnifique qui m’a rappelé à la dégustation les 2018 ! Si vous découvrez, nous parlons d’un véritable trésor de l’appellation Valdeorras qui met en lumière le climat frais et tempéré de ce secteur de Galice mais aussi ses cépages autochtones : le mencia et le bastardo (trousseau en France) qui, le long du Sil (une rivière), sont cultivés sur de petites terrasses de quartz. En termes de style, sincèrement, ne vous attendez pas au profil construit et puissant des codes espagnols, c’est tout l’inverse. La vision d’Alberto Orte est limpide : il cherche à faire des rouges parfumés, élégants, digestes... C’est l’Espagne du 21ème siècle. Sur cette vendange 2021, j’ai retrouvé tous les codes des 2018 ( une folie à l’époque) que je qualifiais d’avatar entre d’un pinot bourguignon né en vendange entière et une grenache infusée. Le nez est bien plus ouvert que les millésimes 2019 et 2020 et donne tout, tout de suite. Même constat en bouche, avec une trame délicate, acidulée et fine, qui développe ces messages irrésistibles de fraise écrasée, de sichuan, de pivoine ! Une vraie tuerie ! Autre plaisir proposé aujourd’hui qui offre un rapport prix-plaisir dingue : A Portela, juste grandissime sur la vendange 2019. Ici, c’est un pur mencia qui offre un bouquet intense de framboise sauvage en gelée, d’hibiscus et de maras des bois. Aucun tanin dans ce rouge sensuel, gourmand et vibrant. Si la persistance n’est pas celle d’Escalada do Sil, sa texture et son fruit expansif envoûtent dès la première goutte ! Un trésor qui vaut largement ses 24€ !

C’est l’Espagne du 21ème siècle, une vision totalement différente de ce que l’on imagine quand on pense à la péninsule ibérique ! Ces flacons, vous l’aurez compris sont à des années lumière des profils sudistes, parfois édulcorés et saturants. Finis les vins denses, concentrés, pensés pour les guides et les notes... Place à de nouveaux plaisirs, à des vins fins, longs, évanescents ! Si vous avez déjà dégusté les 2018 du domaine, je sais que vous allez adorer car une fois qu’on a goûté à cette drogue, ça devient difficile de s’en passer. Si vous n’avez pas encore coché cette case, foncez ! On parle de tirages niches, de rouges radieux et rayonnants qui valent le détour. Même les Burgundy lovers les plus exigeants se feront bluffer par ces merveilles !

She is Back ! Quel bonheur, quelle liqueur, quel pied... Je le dis et signe en dessous, c’est juste la meilleure liqueur de fruit au monde, sans la moindre hésitation !!! Depuis le début de cette année 2024, nous échangions avec l’équipe de Jean-Marc Roulot au téléphone, pour savoir quand sortirait le tirage 2023 de sa liqueur de folie, cette merveille qui déclenche des crises d’hystérie chez tous ceux qui l’ont eue dans leur coffret, ou toutes les personnes qui en ont bu lors des soirées/Masterclass. Pour ceux qui découvrent, Jean-Marc Roulot n’est pas simplement un vigneron de génie de Meursault... C’est aussi un distillateur hors normes, qui, dans le plus grand secret, produit des liqueurs et eaux-de-vie bouleversantes ! Parmi ses plus grandes signatures, l’Abricot est une liqueur divine, presque addictive, qui est produite à base des magnifiques abricots bios de la vallée du Rhône, qui, d’un millésime à l’autre, viennent de chez Chave, Combier, ou de quelques voisins. Portée à un degré inhabituel pour une liqueur à 27 % afin de contraster parfaitement les 170 grammes de sucres, cette merveille offre aux papilles un goût de “jamais bu”... La pureté du fruit est sidérante, les esters très purs, la gourmandise au maximum. Sans aucune lourdeur, elle fait sauter chaque papille sur place, et trouve dans un relief acidulé de toute beauté, un équilibre unique. On plonge dans une tatin d’abricot qui sort du four, sur laquelle on met un peu de cassonade et un coup de chalumeau… C’est juste énorme, un des best-sellers du club depuis 10 ans ! Alors faites le plein et préparez vos fins de soirées d’été dès maintenant !

Amateurs de détails, accrochez-vous ! Dans ce millésime 2023 “bien mûr”, et exceptionnel pour la richesse de goût des abricots, Jean-Marc enfonce le clou et prolonge ce travail de sélection des abricots qui, pour les uns, vont dans la liqueur, et le reste, dans son eau-de-vie. Car pour lui, tout est une question d’équilibre, d’acidité, de maturité, et d’état d’avancement du fruit. “Ils doivent être mûrs, mais pas trop, afin de garder la précision et la netteté... Un conseil, si cette liqueur vous a ému et fait vibrer autant que nous l’année dernière, ne ratez pas cette commande groupée au domaine. Nous avons réservé des bouteilles et des magnums, et même de plus gros formats dont le tirage est extrêmement limité. Pour moi, c’est le cadeau qui bluffe à chaque fois quand on va chez ses amis, c’est le cadeau de fin d’année parfait pour les entreprises, c’est la liqueur que l’on adore sortir chez soi à la fin d’un repas bien. Et clou du spectacle, ça reste abordable ! N’est-ce pas extraordinaire de dire cela en 2024 ?

« Peut-être une de mes plus belles visites en Loire de ces deux dernières années... Le genre de visite où l’on sent que la magie opère et que de grandes choses vont s’écrire ! » Chers membres passionnés, si vous êtes abonnés à nos coffrets mensuels, vous avez sûrement en tête l’immense Savennières Roche aux Moines 2019 de Tessa Laroche qui ornait vos coffrets d’avril... Quel coup de cœur à l’époque, quelle sublime combinaison des schistes et du chenin ! Le genre de bouteille qui donne des frissons dans le dos et qui rappelle combien Savennières est un écrin unique ! Fasciné par cette bouteille, je me suis rendu au domaine, juste après les fêtes. Je vous l’avais précisé dans le j’aime-j’achète du Roche aux Moines 2020, beaucoup de choses ont changé récemment avec une toute nouvelle cave qui permet à Tessa de travailler avec beaucoup plus de précision et de contrôle sur les véritables jus de roche qu’elle exprime sur son terroir ! Cette cave est avant tout climatisée (la base) mais aussi équipée de différents contenants qui font évoluer le fameux Roche Aux Moines du domaine. Deux nouveaux foudres ont été inaugurés, un de chez Grenier, l’autre de Lacroix, le reste des jus de Roche aux Moines étant fermentés en barriques Centre France cintrées vapeurs (résultat sublime sur 2022) Avec ce nouvel outil, c’est tout une partition qui s’est affinée et un terroir extraordinaire, celui de la Roche aux Moines, qui s’exprime de mille feux. J’ai pu regoûter 6 millésimes, de 2015 à 2021 côte à côte et les 2022 en fin d'élevage. Un exercice qui élève l’esprit et qui permet de comprendre la trajectoire du domaine dans ses élevages et son style ! J’ai noté un très net gain de pureté dans les vins (merci la clim...) et on ressent un peu le coaching de quelques amis vignerons ligériens sur les choix d’élevage (Romain Guiberteau, entre autres). Du coup, Tessa aligne des bouteilles qui donnent autant le sourire que des frissons. Je commencerais les commentaires autour du Berceau des fées, cette jeune vigne plantée au cœur du parc de la propriété. Entourée d’arbres, cette vigne n’affiche pas encore la trame et la sève du grand vin du domaine (La Roche aux Moines) mais conjugue déjà les instances mûres et sapides d’un beau chenin de ce secteur. 2023 est superbe, malgré le caprice de la météo pour les chenins de ce millésime. Ambiance salivante, notes de fruits de vergers mûrs (poire-coing) et de plantes en infusion. Dans le Roches Aux Moines 2022, c’est un vin étincelant, qui combine un peu de gras sec à une minéralité soutenue (notes fumées des schistes). On y retrouve les notes fidèles de nèfle, de menthol, livrées au gré d’un cœur tonique, salivant et long. Une construction superbe, qui derrière l’immense 2019, est mon favori des 10 derniers millésimes ! Ne le manquez surtout pas !

Vous ne le savez peut-être pas mais Tessa Laroche est entourée des plus grands… Lors de ma visite, j’ai eu la chance d’aller me promener avec Tessa le long de la rivière sur une parcelle qu’elle vinifie depuis peu... « La Croix Picot », un vin que le célèbre Richard Leroy a vinifié pendant des années (avis aux aficionados du domaine) et que Tessa a repris cette année.... On a hâte de voir la suite ! Par cette anecdote, j’aimerais attirer votre attention sur le fait que jamais le domaine n’a été aussi bon qu’aujourd’hui. Les terroirs sont là et ils le seront pendant des siècles, mais ce qui change peu à peu, c’est la pureté, la précision et la démonstration par l’exemple des derniers millésimes. Franchement, vous ne pourrez pas vous planter en mettant en cave quelques bouteilles, surtout à ces prix qui, pour un Grand Cru de Savennières, restent très abordables ! D’ailleurs, pas mal de membres l’ont compris, c’est le vin de Savennières qui a le plus de succès sur le site… Ce n’est pas par hasard !

« C’est l’appellation qui, avec Bandol, propose les meilleurs vins en rapport prix - potentiel de garde - plaisir ! » Voici la conclusion que tout le monde tirait à l’issue de nos 6 masterclasses Rayas & Châteauneuf-du-Pape en mars dernier ! Près de 90 membres ont pu comparer, comprendre ce qui forge l’identité de cette appellation de légende et surtout les différences entre les styles, les terroirs, les millésimes aussi ! Il y a eu les vins d’Emmanuel Reynaud qui portent à eux seuls une patte, un style, mais il y a eu aussi des Clos des Papes, des vins de chez Charvin, du Clos Mont Olivet ou comme ici des Vieux Donjon. Leur point commun ? Ils représentent tous l’essence de ce qui se produit à Châteauneuf et leurs vins vieillissent admirablement sur 20, voire 25 ans... Au Vieux Donjon, où nous louons depuis des années le rapport prix-plaisir démentiel des cuvées, il ne faut sous aucun prétexte passer à côté des vins en jeunesse car leur régularité est celle d’un métronome. Il y a 8 jours, je me rendais au Bristol pour une superbe dégustation organisée par Enrico Bernardo (Meilleur sommelier du monde 2004) qui représente le domaine depuis quelques semaines. En me servant quelques centilitres des 2021 en rouge, il m’a dit : « ça, c’est tout le temps magique et imbattable en rapport prix-plaisir-potentiel de garde ». On est tellement d’accord ! Je me rappelle aussi avoir sorti ce 2021 numéro 1, d’une dégustation à l’aveugle faite chez Arthur Mayard en début d’année… Il y avait quasiment tous les top domaines de Châteauneuf ! Dans le 2022, vous retrouverez là encore un superbe millésime. Mûr, mais sans richesse solaire dominante, il est parti pour une brillante carrière dans les caves des passionnés. En blanc, notez l’arrivée des 2023, un millésime qui me rappelle les 2021 sur l’appellation : peu de glycérol, de très délicates nuances anisées qui se fondent au cœur d’un trait de miel frais et d’une râpée d’agrumes : c’est la proposition de ce combo clairette-roussanne qui, chaque année au domaine, nous livre un vrai bonheur liquide !

Certains diront que ce sont des convictions personnelles, d’autres se fieront aux chiffres : OUI, les grands vins de Bandol et Châteauneuf ont une cote démente en ce moment, les vrais amateurs et passionnés se tournent vers ces grands vins de terroir qui peuvent affronter 20 ans dans une bonne cave sans forcer... Tout ça pour une cinquantaine d’euros, le prix d’un Bourgogne générique aujourd'hui chez un domaine star. Chez Chais d’œuvre, les statistiques sont là, elles sont visibles depuis 5 ans, une grande partie des membres du club a aujourd’hui pivoté vers ces deux appellations qui rassurent et pour lesquelles on est rarement déçu. Cela ramène en première ligne le socle de Chais d’œuvre : le rapport prix-émotion-plaisir, totalement magique au Vieux Donjon, comme il l’est également sur les vins fabuleux d’Arthur Mayard !