C’est un des incontournables de Noël, la dinde en plat principal dont on prie quand on est l’hôte de ne pas avoir raté la cuisson pour qu’elle soit fondante à souhait pour impressionner vos invités et non sèche comme celle de votre enfance.

Ce qu’il faut savoir sur la dinde de Noël

Synonyme de dîners de fête avec Thanksgiving et Noël, la dinde est la volaille la plus grosse – elle peut peser jusqu’à 15 kg soit trois fois un chapon ou quatre fois une poularde – mais aussi la plus maigre et la plus parfumée. Ce gallinacé, importé des Etats-Unis, a une chair charnue et une saveur prononcée pour une volaille.

Si vous n’êtes pas assez nombreux pour venir à bout de cette bête de concours, vous pouvez tout aussi bien cuisiner uniquement les cuisses, l’escalope ou des filets.

La valeur sûre

Avouez d’instinct, on l’accorderait avec un beau rouge léger et consensuel pour essayer de contenter tout le monde comme un gamay du Beaujolais, notre préférence va pour le Château des Jacques dont leur Moulin à Vent qui s’approche d’un Côte de Nuits est un mélange réussi de terroir et de savoir-faire, d’élégance, d’intensité avec une finesse exceptionnelle… Toujours une valeur sûre.

Néanmoins la première question à se poser est toujours : comment vais-je cuisiner ma volaille ? Car l’accord peut être un raté en fonction de son accompagnement ou de l’assaisonnement.

La traditionnelle : la dinde aux marrons

Rôtie et farcie aux marrons, la dinde aux marrons est une valeur sûre comme plat principal. Elle plaît aux petits comme aux grands, accompagnée de pommes de terre ratte ou d’une belle poêlée de champignons.

Avec de belles morilles crémées, vous pouvez l’accompagner d’un Corton Charlemagne à maturité comme le 2012 de Laurent Juillot à la belle robe dorée. Ses notes de châtaignes, de noisettes torréfiés et de fleurs blanches vous transporteront.

Relevée à la truffe, votre dinde s’accordera avec un beau Bordeaux comme le Château Reignac, le vin qui a soufflé la première place aux plus belles étiquettes bordelaises comme Pétrus lors de la dégustation à l’aveugle de Grands Vins de Bordeaux. L’avis de Manuel : « Une vraie gifle ! Un jus ultra vibrant de texture, de courbes et de profondeur. »

L’option Sud-Ouest : La dinde farcie au foie gras

Dinde et foie gras, un combo réussi qui certes n’est pas léger en calories mais restera gravé dans les esprits. Encore plus avec l’accord parfait de Manuel Peyrondet le Nuits-Saint-Georges 1er Cru Les Bousselots 2009 du Domaine Robert Chevillon «La gamme aromatique sauvage des Bousselots, un Premier Cru côté Vosne-Romanée, qui propose dans le temps des pinots épicés, où le cuir noble, l’humus et le sous-bois côtoient un fruit percutant qui évoque le cassis… Côté tanins, on entre dans la phase de maturité parfaite, les barrières tombent, le vin donne tout… Et on en prend un pied monumental ! ».

Côté blanc, vous pourrez jouer sur l’association traditionnelle du foie gras et du Sauternes avec par exemple un beau Château de Fargues comme le 2002 qui n’est pas trop riche et provenant de la propriété des Lur Saluces, anciens propriétaires de Château Yquem. Il vous procurera de magnifiques contrastes.

 

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Bonnes fêtes !