Reprenons notre cours d’œnologie ! Après l’apparence du vin et le nez du vin, passons désormais à la dernière étape de la dégustation : le palais. Chais d’oeuvre vous livre tous ses secrets pour déguster comme un véritable pro !
Troisième étape de dégustation : le palais
Ah, enfin votre étape favorite ! Celle-ci requiert de la concentration afin d’exploiter pleinement tous les arômes que vous ressentirez en bouche. En effet, il faut savoir que les capteurs d’acidité, d’amertume et de sucré ne sont pas au même endroit dans la bouche ! Ainsi, il est nécessaire de bien faire tourner le vin dans la bouche.
Déjà, pour bien déguster, tenez votre verre par le pied. Ensuite, c’est parti, dégustez une bonne gorgée, aérez le vin en bouche et recrachez ou non…
L’analyse se fait en 3 temps :
- D’abord l’attaque, où on va principalement analyser puissance du vin
- Ensuite le milieu de bouche, qui va permettre aux saveurs de se déployer. Pour les blancs, on parle plutôt d’acidité. Pour les rouges, c’est les tanins. C’est aussi à ce moment que l’on pourra analyser la texture du vin.
- Enfin, on a la finale. Cela va nous permettre de déterminer quelles saveurs persistent en bouche, et vers quelle évolution le vin se dirige-t-il
En termes d’analyse buccale, qu’est-ce que l’on cherche à décrypter dans le vin ?
1. Son équilibre
Pour un vin blanc, l’équilibre va se jouer entre deux dimensions appelées le gras et l’acidité. L’acidité se perçoit surtout sur les côtés de la langue. Êtes-vous face à un vin peu acide, moyennement acide ou très acide ? L’exemple typique d’un vin faiblement acide étant le muscat. Au contraire, un sauvignon blanc néo-zélandais a une acidité très élevée, due en partie au climat frais.
Quant au gras, c’est une notion qui s’approche de la sensation de douceur et d’onctuosité.
Si vous dégustez du vin rouge, vous ne pouvez pas manquer l’analyse des tanins, qui sont la troisième étape de cet équilibre. Plus vous aurez une sensation de sécheresse en bouche, plus vous aurez de tanins. Pour bien saisir toutes ces dimensions, laissez bien le vin se promener sur le palais.
2. Les arômes du vin
Pour pouvoir pleinement apprécier un vin, il vous faudra pratiquer la rétro-olfaction. Ce principe consiste tout simplement à faire remonter les arômes perçus par votre nez vers votre bouche. En effet, c’est le nez du vin qui est capable de vous délivrer encore plus d’indices. C’est pour cela qu’en dégustant, les sommeliers font des bruits similaires à un bain de bouche !
Pour les arômes, vous serez alors capable de dire s’ils sont puissants, agréables… précis. Mais on vous en dit plus dans notre article consacré aux arômes et caractéristiques du vin !
3. La longueur en bouche
On entend souvent le terme de longueur lorsqu’on assiste à des dégustations. La longueur d’un vin, c’est la persistance des arômes de ce dernier. En général, plus un vin est long, meilleur il est. C’est celui qui vous donnera le plus de sensations !
Nous espérons que cet article dédié au palais vous a plus. Poursuivons maintenant notre cours d’œnologie avec le décryptage des arômes et des saveurs du vin ! Envie de vous entraîner avec une de nos cuvées ? Rejoignez vite le club Chais d’oeuvre ! Et pour passer à la vitesse supérieure, vous pouvez suivre nos masterclass ou encore des cours de la WSET.